L’impact de l’altitude sur les sens du goût et de l’odorat

L’expérience sensorielle en haute altitude, notamment dans les avions, peut varier considérablement de celle au niveau du sol. Ce phénomène affecte particulièrement les sens du goût et de l’odorat, rendant les aliments et boissons consommés en vol moins savoureux.

1. Réduction de la sensibilité des papilles gustatives

En altitude, l’environnement pressurisé de la cabine et la faible humidité réduisent la sensibilité des papilles gustatives. Ces conditions impactent principalement la perception des saveurs sucrées et salées. Une étude de la compagnie aérienne Lufthansa a révélé que la perception du sel et du sucre diminue d’environ 30% en vol. Pour compenser, les compagnies aériennes adaptent souvent leurs recettes pour les vols, en augmentant les assaisonnements et en choisissant des ingrédients plus forts en goût.

2. Altération de l’odorat en altitude

L’odorat joue un rôle crucial dans la perception des saveurs. En altitude, l’air sec affecte la capacité des récepteurs olfactifs à détecter les odeurs, ce qui diminue indirectement notre capacité à goûter les aliments. Le système olfactif, perturbé par ces conditions, envoie moins d’informations gustatives au cerveau, ce qui rend l’expérience gustative en vol notablement différente de celle au sol.

3. Adaptations des menus en vol

Face à ces défis, les compagnies aériennes et les chefs conçoivent des menus spécifiques pour les vols. Ils sélectionnent des aliments qui maintiennent leur intégrité gustative sous pression réduite, comme les viandes en sauce ou les plats épicés. De plus, des tests sont régulièrement effectués dans des simulateurs de cabine pressurisée pour évaluer l’impact des conditions de vol sur différents plats.

4. Recommandations pour les voyageurs

Pour améliorer l’expérience gustative en vol, les passagers peuvent opter pour des aliments naturellement umami ou acides, qui tendent à être perçus plus intensément en altitude. Hydrater régulièrement peut aussi aider à pallier la sécheresse de l’air et à mieux percevoir les saveurs.

Conclusion

L’environnement unique de la cabine d’un avion crée un défi particulier pour les sens du goût et de l’odorat. Comprendre ces effets peut aider à améliorer l’expérience de repas en vol, tant pour les compagnies aériennes qui conçoivent les menus que pour les passagers qui les consomment.

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